Quelle place pour l'ingénieur dans l'Anthropocène?

Depuis quand sommes-nous entrés dans l’Anthropocène, cette nouvelle « ère de l’humain » dans laquelle les sociétés thermo-industrielles approchent voire dépassent certaines des limites du système-Terre et détruisent nos structures sociales ? 
Artisan de la crise socio-écologique en cours et promoteurs intarissables de solutions techniques, quelle place pour l’ingénieur.e dans l’Anthropocène ? 

En suivant la trajectoire de l’Anthropocène, l’équipe The Shift Project reviendra sur les limites physiques du système-Terre, ainsi que sur les conséquences de nos activités sur les structures sociales, pour formuler quelques pistes de réflexions pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent l’humanité et, en particulier, les ingénieur.es. 

Parmi les conférenciers, Sam Allier, chargé de projet enseignement supérieur, faisant partie de The Shift Project. Ingénieur énergie-environnement de formation, il a fondé et coordonné un collectif dont l’objectif est l’intégration des enjeux de l’Anthropocène dans les formations d’ingénieurs de l’Institut Mines Télécom. Il poursuit ses réflexions autour de l’écologie politique en Master d’Histoire des sciences, des techniques et des savoirs à l’EHESS. Sam a également représenté Ingénieurs Sans Frontières (ISF) à différents sommets mondiaux pour le climat (COP). Et Corentin Riet, chargé de projet résilience des territoires du The Shift Project. Il s’intéresse aux vulnérabilités des sociétés contemporaines face aux bouleversements écologiques et au renouvellement indispensable des politiques publiques pour conjuguer enjeux sociaux et écologiques. Diplômé de l’ESSEC, où il a suivi les enseignements de la Chaire d’Economie Urbaine, il a rejoint le Shift pour travailler sur le projet « Stratégies de résilience des territoires ». Corentin prolonge cet engagement dans l’éducation populaire, mais aussi en tant que comédien et metteur en scène.